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En direct : l’Otan est « plus forte que jamais », affirme Joe Biden

Le président américain Joe Biden est à Varsovie où il s’entretient avec son homologue polonais Andrzej Duda, tandis qu’à Moscou, Vladimir Poutine a prononcé un discours à la Nation sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie au cours duquel il a annoncé le retrait de la Russie à l’accord New Start. Le chef de l’Otan, Jens…

Le président américain Joe Biden est à Varsovie où il s’entretient avec son homologue polonais Andrzej Duda, tandis qu’à Moscou, Vladimir Poutine a prononcé un discours à la Nation sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie au cours duquel il a annoncé le retrait de la Russie à l’accord New Start. Le chef de l’Otan, Jens Stoltenberg a « regretté » cette décision. Suivez heure par heure les derniers développements du conflit.

  • 16 h 55 : la Russie dit soutenir la Chine sur tous les plans face à l’Occident

Le secrétaire du Conseil de sécurité russe, Nikolaï Patrouchev, un proche du président Vladimir Poutine, a assuré le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi, actuellement en visite à Moscou, du soutien total de son pays face au bloc occidental.

L’ancien patron du FSB, les services de sécurité intérieurs russes, a déclaré à son interlocuteur chinois que Moscou était aligné sur la position de Pékin concernant Taïwan, Hong Kong, le Tibet et le Xinjiang, autant de sources de tensions entre la Chine et les États-Unis, selon un communiqué cité par l’agence Ria Novosti.

  • 15 h 36 : le patron de Wagner accuse l’état-major de « trahison »

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner accuse l’état-major de son pays de commettre une « trahison » en refusant selon lui de fournir du matériel à ses mercenaires, en première ligne dans l’est de l’Ukraine.

Ces déclarations de l’homme d’affaires Evguéni Prigojine marquent une escalade dans les tensions qui opposent son groupe Wagner à l’armée russe, qui apparaissent en concurrence sur le terrain en Ukraine. Ces tensions sont devenues de plus en plus visibles ces dernières semaines, alors que les forces russes tentent de s’emparer de la ville de Bakhmout, l’armée et Wagner revendiquant chacun des avancées en se contredisant parfois.

  • 14 h 42 : l’Otan est « plus forte que jamais », affirme Joe Biden

L’Alliance atlantique est « plus forte que jamais » en cet anniversaire du déclenchement par la Russie de la guerre en Ukraine, souligne le président américain Joe Biden à l’ouverture de sa réunion avec le président polonais Andrzej Duda à Varsovie.

« Un an plus tard, je dirais que l’Otan est plus forte que jamais », a déclaré le président américain un jour après sa visite surprise à Kiev.

  • 13 h 39 : Blinken juge « décevante et irresponsable » la décision russe de suspendre de suspendre sa participation à New Start

Le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken a jugé à Athènes que la décision de la Russie de suspendre sa participation à l’accord New Start sur le désarmement nucléaire était « très décevante et irresponsable ».

« L’annonce par la Russie qu’elle suspend sa participation à New Start est très décevante et irresponsable », a-t-il indiqué à quelques journalistes à l’ambassade des Etats-Unis à Athènes. « Mais bien évidemment nous restons prêts à discuter sur la limitation des armes stratégiques à n’importe quel moment avec la Russie », a-t-il ajouté.​

  • 13 h 15 : au moins six personnes tuées dans des frappes sur Kherson

Au moins six personnes ont été tuées et 12 blessées dans des frappes russes à Kherson, ville du sud de l’Ukraine reconquise par l’armée ukrainienne en novembre, a annoncé un responsable militaire régional.

« Juste pendant le discours du dictateur sanguinaire Poutine, l’ennemi a frappé des bâtiments résidentiels, des infrastructures essentielles », a annoncé sur Telegram le porte-parole du commandement régional Sud de l’armée ukrainienne, Vladislav Nazarov, ajoutant que le bilan provisoire est de « six morts et douze blessés ».

  • 13 h 14 : le chef de l’Otan « regrette » la décision de Moscou sur le traité New Start

Le Secrétaire général de l’Otan, Jens Stoltenberg, a dit regretter la décision de la Russie de suspendre sa participation  au traité New Start de réduction des armes stratégiques et a appelé Moscou à reconsidérer sa position.

Il s’est en outre dit préoccupé d’un possible soutien militaire de la Chine à la Russie dans son offensive en Ukraine.

« Nous sommes de plus en plus inquiets que la Chine puisse envisager de fournir un soutien létal à la guerre de la Russie » en Ukraine, a déclaré le responsable lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

  • 12 h 50 : Moscou exige que les États-Unis retirent d’Ukraine « soldats et équipements » de l’Otan

La diplomatie russe a convoqué l’ambassadrice américaine à Moscou pour lui remettre une note exigeant des États-Unis le retrait des « soldats et équipements » de l’Otan en Ukraine, référence à l’aide militaire que Kiev reçoit des Occidentaux.

« Il a été noté en particulier que pour aboutir à une désescalade de la situation, Washington doit prendre des mesures en vue du retrait des soldats et équipements américains et de l’Otan, et cesser ses activités antirusses », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué.

  • 12 h 09 : Kiev jure de « chasser et punir » la Russie après le discours de Poutine 

L’Ukraine va « chasser et punir » la Russie, a déclaré Andriï Iermak, le chef de cabinet du président ukrainien Volodymyr Zelensky, après le discours à la nation du président russe Vladimir Poutine à Moscou.

« Pour le dire brièvement, (les Russes) sont stratégiquement dans une impasse. Notre tâche est de les chasser d’Ukraine et de les punir pour tout », a dit Andrïï Iermak sur la messagerie Telegram.

  • 12 h 08 : Poutine annonce suspendre la participation de la Russie à l’accord New Start

Le président Vladimir Poutine a annoncé que la Russie suspendait sa participation à l’accord New Start sur le désarmement nucléaire et a menacé de réaliser de nouveaux tests nucléaires si les États-Unis en font d’abord.

« La Russie suspend sa participation au traité Start », a déclaré Vladimir Poutine lors d’un discours fleuve fortement hostile aux Occidentaux, appelant les autorités russes à se tenir « prêtes pour des tests d’armes nucléaires » si Washington en réalise en premier.

  • 10 h 00 : dans son discours à la Nation, Vladimir Poutine fustige la « russophobie » des Occidentaux

Le président russe Vladimir Poutine a prononcé un discours pour informer les élites politique et militaire du pays de l’avancée de ce que le Kremlin qualifie d' »opération militaire spéciale » en Ukraine, alors que de nombreux Russes sont désireux de connaître les plans de Moscou pour l’année.

Lors de son allocution, le président russe a longuement fustigé la « russophobie » des pays occidentaux qui sont responsables, selon lui, de l’escalade en Ukraine.   

01:33

  • 6 h 38 : Zaporijstal, illustration d’un secteur métallurgique à protéger en temps de guerre

Dans le sud-est de l’Ukraine, Zaporijstal, l’une des plus grandes usines de métallurgie du pays, tente de tenir le cap malgré la guerre. Le site en partie détenu par le groupe Metinvest, dont faisait partie l’usine aujourd’hui détruite d’Azovstal de Marioupol, a été fermé pendant 33 jours au début de la guerre, une première depuis la Seconde Guerre mondiale.

Reportage de nos envoyés spéciaux Pauline Godart, Robert Parsons et Raid Abu Zaideh.

02:48

  • 6 h : HRW accuse l’armée russe de « crime de guerre » pour le bombardement de la gare de Kramatorsk 

L’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé l’armée russe de « crime de guerre » dans l’attaque au missile de la gare de Kramatorsk, dans l’est de l’Ukraine, qui avait tué en avril 2022 une soixantaine de civils cherchant à fuir la région.

« Les preuves indiquent clairement que le missile qui a tué et blessé des civils à la gare de Kramatorsk a été lancé depuis le territoire contrôlé par la Russie dans l’est de l’Ukraine. Cette attaque constitue une violation des lois de la guerre et un crime de guerre apparent », écrit HRW dans cette enquête, réalisée avec l’agence d’investigations visuelles SITU Research.

L’ONG ajoute avoir identifié comme « lieu possible de lancement de l’attaque » le village de Kounié, dans la région de Kharkiv, alors sous contrôle russe.

  • 5 h 46 : les discours de Biden et Poutine promettent deux visions opposées du conflit

À Varsovie et Moscou, Joe Biden et Vladimir Poutine s’apprêtent à prononcer des discours en forme de duel, promettant deux points de vue radicalement opposés sur l’invasion de l’Ukraine par la Russie, au lendemain de la visite surprise du président américain à Kiev.

Depuis le château royal de Varsovie, Joe « fera clairement savoir que les États-Unis continueront à soutenir l’Ukraine (…) aussi longtemps qu’il le faudra », selon le porte-parole du Conseil national de sécurité, John Kirby, qui s’est adressé aux journalistes la semaine dernière.

Joe Biden doit rencontrer à Varsovie le président Andrzej Duda et d’autres dirigeants polonais, qui comptent parmi les principaux soutiens européens de l’Ukraine. Il rencontrera mercredi les dirigeants du groupe des « Neuf de Bucarest », issus de l’ancien bloc communiste ayant rejoint l’Otan, que sont la Roumanie, la Bulgarie, l’Estonie, la Hongrie, la Lettonie, la Lituanie, la République tchèque, la Roumanie et la Slovaquie.

Il doit aussi s’entretenir par téléphone avec les dirigeants du Royaume-Uni, de la France et de l’Italie, a indiqué la Maison Blanche. Le chancelier allemand Olaf Scholz est pour sa part attendu à Washington le 3 mars.

À Moscou, Vladimir Poutine doit prononcer lui aussi mardi un grand discours annuel devant l’élite politique russe, selon le Kremlin. Il s’agira de son premier discours depuis le début de son opération militaire, selon l’agence de presse russe Ria Novosti.

  • 2 h 57 : la Chine « très inquiète » du conflit en Ukraine, appelle à « promouvoir le dialogue »

La Chine est « très inquiète » du conflit en Ukraine, qui « s’intensifie et devient même hors de contrôle », appelant à « promouvoir le dialogue », a déclaré mardi le ministre chinois des Affaires étrangères Qin Gang. « Nous continuerons à promouvoir le dialogue de paix (…) et travailler avec la communauté internationale pour promouvoir le dialogue et la consultation, répondre aux inquiétudes de toutes les parties et chercher la sécurité commune », a-t-il ajouté lors d’une conférence à Pékin.

Auteur : admin
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